Matmatah - La Cerise

Et l'on serpente ? la surface,
N?gligeable bagatelle,
Candidate forc?e ? l'h?catombe perp?tuelle,
Ouvrons la chasse aux m?cr?ants qui n'ont jamais go?t? l'opium,
Sens? faire de nous des hommes et des m?res pour nos enfants,

Alors on br?le on br?le on br?le, on accumule autant d'?mules,
De peuple en peuple, de ville en ville, pendant que les th?ocrates dealent.

Si Dieu existe ? Je n'en sais rien. Quel est le plus beau des jardins ?
Si par le plus grand des hasards tout ?a existe, je ne veux pas le savoir.

Alors ne me fais pas croire que nous attend la bonne surprise,
J'ai autre chose ? faire ? voir dans cette vie de friandises,
Ne me laisse pas croire que nous attend la bonne surprise,
Et si jamais tout n'est pas noir, ce ne sera que la cerise.

Et l'on torture ? la surface
Le corps, le sexe, la femme, la science
Et autres formes de connaissances trop dangereuses pour nos syst?mes
Je refuse toute abstinence plut?t que de m'avouer vaincu J'invoque ici l'immanence, la transcendance en temps voulu

Ignorants noy?s sous la gnose
Prenez le ou non comme une fronde
Mais je ne ferais pas de vos n?vroses
Un mod?le pour mon monde

Si Dieu existe, je n'en sais rien
Je ne p?terais jamais plus haut
Que le Cul d'aucun de vos Saints
Si Dieu existe, rencard ? l'?chafaud

Alors ne me fais pas croire que nous attend la bonne surprise,
J'ai autre chose ? faire ? voir dans cette vie de friandises,
Comment pourrais-je boire ces paroles imbib?es de b?tises ?
Pourquoi devrais-je donc m'en vouloir dans cette vie en terre soumise ?

N'attendons pas plus tard qu'aujourd'hui pour rafler la mise
Et si enfin tout n'est pas noir, ce ne sera que la cerise.
Ce ne sera que la cerise
Ce ne sera que la cerise