Lorsque s'élèvent de grands coups de vent
Des tourbillons d'âmes de damnés
Qui dans leur rage s'efforcent de nuire et
Se vengent de leur détresse en répandant le trouble
Rôdant sans cesse, condamnés à l'éternité
Vous entraînant à leur suite en enfer
Vous étourdissent, vous enveloppent
Lointaines, leurs voix semblent ressurgir
Du seuil plaintif des purgatoires,
Résonnent de loin par lande et les sentiers creux
On les conjure pour les réduire au silence
Aux portes du mystère, perdues aux confins de la terre
Vous font sombrer à leur tour dans les limbes
Vous encerclent, vous emportent