Encore un de perdu, sans indices retrouvés
A peine connu déjà évaporé
Encore un en transit, encore un de passage
Encore un qui te quittes... Tu tournes la page
Mais ton coeur mandarine, on l`épluche trop souvent
T`as des airs d`héroïne d`un mauvais roman
Et tes princes d`opérette ainsi font au fond trois petits tours de claquette et puis s`en vont ... et puis s`en vont !
Si j`avais l`antidote aux chagrins d`amour
Je te rendrai plus forte pour que tu t`aimes un jour
Si j`avais l`antidote à tes peines de coeur
Je te rendrai plus forte... petite soeur
Allez viens je t`emmène suivre le vent du nord
Au fil des éoliennes, de port en port
Allez viens ne pleure pas tu trouveras des trésors cachés au fond de toi
Tu n`as rien vu encore
Et ton âme en détresse, dans la valse des aimés, que le vent la caresse et l`emporte apaisée...
Que le vent lui apprenne la confiance et l`audace
Allez viens je t`emmène tu verras que tout passe ... Tu verras que tout passe
Si j`avais l`antidote aux chagrins d`amour
Je te rendrai plus forte pour que tu t`aimes un jour
Si j`avais l`antidote à tes peines de coeur
Je te rendrai plus forte... petite soeur
Car toi tu es l`île dont rêvent les marins,
Cette reine fragile qui inspire l`écrivain
Toi, tu as séduit le plus grand dû des vents
Tu es celle qu`ont choisie les muses, les titans
Même si tu ne le vois pas, tu es bien plus encore
Ce n`est pas moi qui dit cela ... c`est le vent du nord
Alors ne laisse personne s`amuser avec toi
Et si tu t`abandonnes, que ce soit pour un roi... que ce soit pour un roi !
Si j`avais l`antidote aux chagrins d`amour
Je te rendrai plus forte pour que tu t`aimes un jour
Si j`avais l`antidote à tes peines de coeur
Je te rendrai plus forte... petite soeur